Absence
Point de rencontre entre les employés et les candidats.
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S'associer à une marque
Je raccrochais le téléphone. Mon agent venait de m'expliquer combien une marque pesait dans la carrière d'un acteur. Depuis la dernière série où j'incarnais un policier sanguin, impertinent, mais efficace, je peinais à trouver un nouveau filon. La série marchait bien, les fans réclamaient une troisième saison, mais la Fox en avait décidé autrement. Cette série comme bien d'autres resteraient sans fin. Je posai le téléphone sur la table de nuit, me levai et pris une longue douche.
« Une marque ? Mais quelle marque ? »
Je me voyais mal bosser pour une marque de glace ou de barre chocolatée ! Restons sérieux. Après trois quart-d'heures sous la douche, on frappa à la porte de la douche. Je me retournais surpris. J'avais oublié cette femme ! Je ne me souvenais même plus de son nom !
« Tu en as pour longtemps ? Je dois retourner bosser ! »
Sans un mot, je quittais la douche et la laissais faire. Je revins dans la chambre et observais autour de moi. Je ne connaissais même pas son prénom. Peu importait ! J'aurais pu fouiller son sac à main et jeter un oeil à ses papiers, mais je m'en moquais royalement. D'ailleurs quinze minutes plus tard, elle quittait l'appartement. J'étais impressionné. Elle avait été rapide pour se préparer. Pour moi, une femme, ça mettait deux bonnes heures à s'habiller. Je me mis sur Internet et surfa de longues heures à la recherche d'un sponsor, d'une marque qui me serait associée comme L'Oréal colle à la peau d'Eva Longoria. Je devais être prudent. Lipton Ice Tea avait accentué le côté bon vivant d'Hugh Jackman, mais Channel avait ruiné la réputation de Brad Pitt.
Trois jours plus tard, j'entrais dans les bureaux d'Orgone. Mon agent n'appréciait pas, je l'avais viré, je gérais bien mieux ma carrière avant son arrivée. Je ne sais pas, le mystère qui régnait autour de cette société me plaisait et mon premier entretien téléphonique avec Castle-Glass m'avait plu. Il y avait un truc chez eux... Le milliardaire à la tête de la société ne m'inspirait pas, mais un début de buzz se faisait sur le net. Et cet homme était si riche qu'il pouvait facilement lancer une opération médiatique. Voilà donc l'objet de ma visite ici. Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur des locaux sentant encore le neuf. Le design me plaisait, la jeune femme à l'entrée également. Je m'approchais donc d'elle.
« Bonjour Mademoiselle »
Je prenais le risque de ne pas me présenter. Mon agent brillait par son incompétence, mais il connaissait quelques ficelles dans le dialogue de personnalité à personnalité. « On ne se présente jamais ». Je me souvenais de cette phrase. « Les gens doivent te reconnaître, sinon je les traite d'has been ! Et ne dit surtout pas pourquoi tu viens, tout le monde doit le savoir ! »
C'est con mais cela marchait. Du moins, dans le milieu du show-biz... Ici...
« Une marque ? Mais quelle marque ? »
Je me voyais mal bosser pour une marque de glace ou de barre chocolatée ! Restons sérieux. Après trois quart-d'heures sous la douche, on frappa à la porte de la douche. Je me retournais surpris. J'avais oublié cette femme ! Je ne me souvenais même plus de son nom !
« Tu en as pour longtemps ? Je dois retourner bosser ! »
Sans un mot, je quittais la douche et la laissais faire. Je revins dans la chambre et observais autour de moi. Je ne connaissais même pas son prénom. Peu importait ! J'aurais pu fouiller son sac à main et jeter un oeil à ses papiers, mais je m'en moquais royalement. D'ailleurs quinze minutes plus tard, elle quittait l'appartement. J'étais impressionné. Elle avait été rapide pour se préparer. Pour moi, une femme, ça mettait deux bonnes heures à s'habiller. Je me mis sur Internet et surfa de longues heures à la recherche d'un sponsor, d'une marque qui me serait associée comme L'Oréal colle à la peau d'Eva Longoria. Je devais être prudent. Lipton Ice Tea avait accentué le côté bon vivant d'Hugh Jackman, mais Channel avait ruiné la réputation de Brad Pitt.
Trois jours plus tard, j'entrais dans les bureaux d'Orgone. Mon agent n'appréciait pas, je l'avais viré, je gérais bien mieux ma carrière avant son arrivée. Je ne sais pas, le mystère qui régnait autour de cette société me plaisait et mon premier entretien téléphonique avec Castle-Glass m'avait plu. Il y avait un truc chez eux... Le milliardaire à la tête de la société ne m'inspirait pas, mais un début de buzz se faisait sur le net. Et cet homme était si riche qu'il pouvait facilement lancer une opération médiatique. Voilà donc l'objet de ma visite ici. Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur des locaux sentant encore le neuf. Le design me plaisait, la jeune femme à l'entrée également. Je m'approchais donc d'elle.
« Bonjour Mademoiselle »
Je prenais le risque de ne pas me présenter. Mon agent brillait par son incompétence, mais il connaissait quelques ficelles dans le dialogue de personnalité à personnalité. « On ne se présente jamais ». Je me souvenais de cette phrase. « Les gens doivent te reconnaître, sinon je les traite d'has been ! Et ne dit surtout pas pourquoi tu viens, tout le monde doit le savoir ! »
C'est con mais cela marchait. Du moins, dans le milieu du show-biz... Ici...
Re: S'associer à une marque
Marie, Marie, Marie, reste calme surtout ! Reste calme !!! Bruce Adarock, l’acteur so graouuuu de Shield !! Non mais je rêve ou quoi ? Je regardai à deux fois l’agenda privé de Mademoiselle Castle-Glass ! Non je ne rêvais pas. C’était bien lui ! Alex Castle-Glass avait deux types d’agenda. Le premier était consultable par plusieurs responsables de la société. Seuls M.Lebenton et moi-même pouvions lire l’agenda privé. Bon, vu la hackeuse qu’ils venaient d’embaucher, je pense que nous étions désormais quatre. Mais qu’est ce que je m’en foutais ! Bruce Adarock quoi !!!! J’avais tellement hâte.
Et puis je me souvins de la visite d’Akira. Tout le service était venu le harceler et demander un autographe. Je me souviens du mail de Mademoiselle Castle-Glass. Il avait été plutôt froid. Elle m’avait remis à ma place et m’avait demandé à être plus attentive à l’arrivée des VIP. Elle m’avait bien fait comprendre que je risquais ma place. Alors, je fis le tour du service en rappelant l’incident d’Akira. Je leur expliquai que je risquai ma place. Pour ne pas trop attirer l’attention sur le prochain rendez-vous, je leur précisai que durant la semaine, nous recevrions plusieurs VIP et que je les remerciais de rester professionnel. Je tenais à ce job. J’étais bien payée et je croisais des stars. Je m’imaginais déjà dans les bras de Bruce, envoyant une photo à cette pétasse de Betty pour lui dire : tient regarde qui je me tape moi !
Restons sérieuse ! Un peu de tenue Marie ! Stop ! Je retournai à mon bureau et poursuivis mon travail jusqu’au moment où “mega top beau brun” fit son irruption ! Ah ses yeux ! Ah ses épaules ! Ah ses bras !
”Bonjour Monsieur Adarock, je préviens Mademoiselle Castle-Glass de votre arrivée immédiatement.”
Professionnelle je n’attendis pas une seconde pour la contacter, par téléphone cette fois. Je la prévenais par la messagerie instantanée pour les quidam et par téléphone pour les VIP. Enfin quidam était un mot bien péjoratif. Car franchement, cela ne semblait choquer personne ici, mais il n’y avait que des bombes anatomiques dans ce bâtiment et des génies. Bon ok, pour les génies, on va dire hormis moi… Et ptet Duke, il a l’air aussi normal que moi. Normal mais canon quand même.
Ouf !!! Mademoiselle Castle-Glass décroche immédiatement !
”Mademoiselle Castle-Glass, Monsieur Adarock vient d'arriver.”
Et puis je me souvins de la visite d’Akira. Tout le service était venu le harceler et demander un autographe. Je me souviens du mail de Mademoiselle Castle-Glass. Il avait été plutôt froid. Elle m’avait remis à ma place et m’avait demandé à être plus attentive à l’arrivée des VIP. Elle m’avait bien fait comprendre que je risquais ma place. Alors, je fis le tour du service en rappelant l’incident d’Akira. Je leur expliquai que je risquai ma place. Pour ne pas trop attirer l’attention sur le prochain rendez-vous, je leur précisai que durant la semaine, nous recevrions plusieurs VIP et que je les remerciais de rester professionnel. Je tenais à ce job. J’étais bien payée et je croisais des stars. Je m’imaginais déjà dans les bras de Bruce, envoyant une photo à cette pétasse de Betty pour lui dire : tient regarde qui je me tape moi !
Restons sérieuse ! Un peu de tenue Marie ! Stop ! Je retournai à mon bureau et poursuivis mon travail jusqu’au moment où “mega top beau brun” fit son irruption ! Ah ses yeux ! Ah ses épaules ! Ah ses bras !
”Bonjour Monsieur Adarock, je préviens Mademoiselle Castle-Glass de votre arrivée immédiatement.”
Professionnelle je n’attendis pas une seconde pour la contacter, par téléphone cette fois. Je la prévenais par la messagerie instantanée pour les quidam et par téléphone pour les VIP. Enfin quidam était un mot bien péjoratif. Car franchement, cela ne semblait choquer personne ici, mais il n’y avait que des bombes anatomiques dans ce bâtiment et des génies. Bon ok, pour les génies, on va dire hormis moi… Et ptet Duke, il a l’air aussi normal que moi. Normal mais canon quand même.
Ouf !!! Mademoiselle Castle-Glass décroche immédiatement !
”Mademoiselle Castle-Glass, Monsieur Adarock vient d'arriver.”
Re: S'associer à une marque
-- Très bien, conduisez-le à me bureau Marie !
Monsieur Adarock arrivait en avance à notre rendez-vous. Prête, je l'attendais avec impatience. Je recevais de plus en plus de VIP et la proposition faite par M.Adarock me plaisait. J'avais dû demander à M.Lebenton ce qu'il en pensait, il demandait à valider chaque candidature spontanée, dirons-nous. Cela s'étendait aux propositions de partenariat avec des stars.
Son acceptation me ravît. Sur mon 31, j'attendais donc cet acteur avec impatience. Marie ne le fit point attendre. Elle arrivait et me présenta immédiatement.
-- Monsieur Adarock, je vous en prie, entrez et installez-vous !
Je le laissais entrer et le regardais. Joli dos, larges épaules, joli cul également ! Il s'assit et me priva du spectacle, je regagnais donc mon bureau et devint aussitôt plus sérieuse. Je savais qu'il venait de limoger son agent. J'appréciais cela. Les acteurs sans agent sont moins scrupuleux et ne m'agaçaient en général moins que leurs agents.
-- Votre appel nous a agréablement surpris. J'ai remarqué que vous aviez signé les clauses de confidentialité, je vais donc pouvoir vous parler de nos produits et de ce que nous allons développer. Je sais que vous venez pour être notre égérie au niveau des publicités. Mais est-ce qu'un partenariat plus profond pourrais vous séduire ?
J'avais joué sur les mots sans m'en rendre compte. Avec le recul, j'étais plutôt fière de moi.
-- Comme vous vous en doutez, nous sortirons des jeux d'un nouveau genre et peut-être qu'incarner un personnage pourrait vous plaire. Nous avions travaillé avec votre production pour les effets spéciaux de quelques épisodes. Vous avez peut-être entendu parler de nos prestations. Mais quoi qu'il en soit, dans nos aventures, je pense que nous aurions un rôle à vous proposer. Nous sommes prêts à nous aligner sur le salaire que vous perceviez dans votre série. Qu'en pensez-vous ?
Monsieur Adarock arrivait en avance à notre rendez-vous. Prête, je l'attendais avec impatience. Je recevais de plus en plus de VIP et la proposition faite par M.Adarock me plaisait. J'avais dû demander à M.Lebenton ce qu'il en pensait, il demandait à valider chaque candidature spontanée, dirons-nous. Cela s'étendait aux propositions de partenariat avec des stars.
Son acceptation me ravît. Sur mon 31, j'attendais donc cet acteur avec impatience. Marie ne le fit point attendre. Elle arrivait et me présenta immédiatement.
-- Monsieur Adarock, je vous en prie, entrez et installez-vous !
Je le laissais entrer et le regardais. Joli dos, larges épaules, joli cul également ! Il s'assit et me priva du spectacle, je regagnais donc mon bureau et devint aussitôt plus sérieuse. Je savais qu'il venait de limoger son agent. J'appréciais cela. Les acteurs sans agent sont moins scrupuleux et ne m'agaçaient en général moins que leurs agents.
-- Votre appel nous a agréablement surpris. J'ai remarqué que vous aviez signé les clauses de confidentialité, je vais donc pouvoir vous parler de nos produits et de ce que nous allons développer. Je sais que vous venez pour être notre égérie au niveau des publicités. Mais est-ce qu'un partenariat plus profond pourrais vous séduire ?
J'avais joué sur les mots sans m'en rendre compte. Avec le recul, j'étais plutôt fière de moi.
-- Comme vous vous en doutez, nous sortirons des jeux d'un nouveau genre et peut-être qu'incarner un personnage pourrait vous plaire. Nous avions travaillé avec votre production pour les effets spéciaux de quelques épisodes. Vous avez peut-être entendu parler de nos prestations. Mais quoi qu'il en soit, dans nos aventures, je pense que nous aurions un rôle à vous proposer. Nous sommes prêts à nous aligner sur le salaire que vous perceviez dans votre série. Qu'en pensez-vous ?
Re: S'associer à une marque
Simple, polie et efficace. J'admirais le professionnalisme de la secrétaire, mais également de sa supérieure. Je ne me rendis compte de rien quant à ses regards. Je m'installais face à elle et ne pouvais que confirmer sa manière d'aller droit au but. Elle me proposait plus qu'un contrat publicitaire. Elle souhaitait un partenariat, elle me proposait un rôle dans les jeux vidéos. J'avais toujours suivi mon instinct pour ma carrière, sauf quand j'étais sous la tutelle d'un agent. Je préférais travailler sans, car je pouvais me fier à mon instinct. Je n'ai jamais été homme à peser le pour et le contre. Je comprenais que des parents soient plus réticents à avancer à l'instinct. Mais qui étais-je si ce n'est un homme sans responsabilité aucune. La plus grosse tâche qui m'incombait était d'être présent à l'heure sur les lieux de tournage. Du coup, je pouvais foncer, décider avec empressement, prendre des risques !
D'ailleurs les conséquences d'une mauvaise décision n'aurait pas vraiment d'impacts. Sitôt sa proposition faite, je savais que j'allais accepter. Leur société commençait à créer le buzz ! Leurs thématiques me plaisait. Le patron semblait excentrique, mais au quotidien, je cotoyais des «artistes». Les excentricités me connaissaient donc.
« Incarnez un tel personnage serait original. J'aime particulièrement cette idée. J'accepte volontiers »
Je la fixai dans les yeux, je voulais découvrir sa réaction. Est-ce que je marquai des points ? Est-ce que je paraissais trop empressé ? À voir ! À découvrir ! Je me penchais légèrement vers le bureau.
« Oui, mon nom aiderait publicitairement votre société. Votre société me démarquerait des autres acteurs de séries télévisées. Dites-moi... J'ai bien aimé mon rôle de policier, mais j'aimerais m'en détacher également. J'imagine que les deux peuvent se faire, non ? »
D'ailleurs les conséquences d'une mauvaise décision n'aurait pas vraiment d'impacts. Sitôt sa proposition faite, je savais que j'allais accepter. Leur société commençait à créer le buzz ! Leurs thématiques me plaisait. Le patron semblait excentrique, mais au quotidien, je cotoyais des «artistes». Les excentricités me connaissaient donc.
« Incarnez un tel personnage serait original. J'aime particulièrement cette idée. J'accepte volontiers »
Je la fixai dans les yeux, je voulais découvrir sa réaction. Est-ce que je marquai des points ? Est-ce que je paraissais trop empressé ? À voir ! À découvrir ! Je me penchais légèrement vers le bureau.
« Oui, mon nom aiderait publicitairement votre société. Votre société me démarquerait des autres acteurs de séries télévisées. Dites-moi... J'ai bien aimé mon rôle de policier, mais j'aimerais m'en détacher également. J'imagine que les deux peuvent se faire, non ? »
Re: S'associer à une marque
-- Oui tout à fait ! Promis on vous sortira du rôle des Experts ! ajoutai-je en souriant.
Pourtant, je l'appréciais beaucoup dans ce rôle. Heureusement, contrairement à Miami, il n'avait pas la tête sur le côté à longueur d'épisode. Nous discutâmes encore quelques temps sur les parts financières de chacun. Puis Marie nous apporta différents contrats. Je fus surprise de devoir régler ces points avec lui. Habituellement, les stars avaient toujours pour habitude de déléguer cela à leurs agents.
Il ne travaillait visiblement plus de cette façon. Le licenciement de son agent m’avait plu, non pas parce que je négocierai plus facilement, mais parce que je saurais plus facilement ce qui lui plait et ce qui lui déplait. D’ailleurs, quand il me décrit son goût pour ce rôle, je compris qu’il voulait devenir maître de son destin et orienter lui-même sa carrière. Ce licenciement n’était pas un caprice de star, mais une décision assumée.
La discussion poursuivit autour de la qualité des jeux, mais aussi des royalties qu’il percevrait. Rapidement nous nous mîmes d’accord sur ces points. Mais je sentis que sa dernière méfiance concernait la qualité des jeux. C’est pourquoi, je lui proposais une démonstration.
-- Nos jeux sont d’une qualité égalant la réalité. Je pourrais vous tenir ces propos comme bien d’autres concurrents. Et je ne vous cache pas que parmi nos concurrents, certains ont déjà fait leurs preuves contrairement à nous. Technologiquement, nous possédons bien dix ans d’avance, voire vingt. Mais nous ne voulons pas perdre de temps à calculer les réactions et les attitudes gestuelles des personnages rencontrés dans le jeu. C’est pourquoi nous faisons appel à vous. Par contre, je peux vous faire participer à une démonstration. Et là, je pense que vous pourrez choisir en toute connaissance de cause.
J’avais confiance en la qualité de nos jeux, ils pêchaient un peu au niveau des réactions des personnages. C’est pour cela que j’avais ensuite un entretien avec Inès Devereaux. Il nous fallait des figures, des personnalités, du caractère pour donner vie à nos jeux.
-- Écoutez Monsieur Adarock, j’ai encore un entretien ce matn, mais si vous le souhaitez, je peux vous laisser aux mains de Marie, pour qu’elle vous emmène à la salle de jeu et qu’elle vous équipe. Ensuite, je vous rejoins et vous emmène faire du ski. Qu’en pensez-vous ?
Suite du RP
Pourtant, je l'appréciais beaucoup dans ce rôle. Heureusement, contrairement à Miami, il n'avait pas la tête sur le côté à longueur d'épisode. Nous discutâmes encore quelques temps sur les parts financières de chacun. Puis Marie nous apporta différents contrats. Je fus surprise de devoir régler ces points avec lui. Habituellement, les stars avaient toujours pour habitude de déléguer cela à leurs agents.
Il ne travaillait visiblement plus de cette façon. Le licenciement de son agent m’avait plu, non pas parce que je négocierai plus facilement, mais parce que je saurais plus facilement ce qui lui plait et ce qui lui déplait. D’ailleurs, quand il me décrit son goût pour ce rôle, je compris qu’il voulait devenir maître de son destin et orienter lui-même sa carrière. Ce licenciement n’était pas un caprice de star, mais une décision assumée.
La discussion poursuivit autour de la qualité des jeux, mais aussi des royalties qu’il percevrait. Rapidement nous nous mîmes d’accord sur ces points. Mais je sentis que sa dernière méfiance concernait la qualité des jeux. C’est pourquoi, je lui proposais une démonstration.
-- Nos jeux sont d’une qualité égalant la réalité. Je pourrais vous tenir ces propos comme bien d’autres concurrents. Et je ne vous cache pas que parmi nos concurrents, certains ont déjà fait leurs preuves contrairement à nous. Technologiquement, nous possédons bien dix ans d’avance, voire vingt. Mais nous ne voulons pas perdre de temps à calculer les réactions et les attitudes gestuelles des personnages rencontrés dans le jeu. C’est pourquoi nous faisons appel à vous. Par contre, je peux vous faire participer à une démonstration. Et là, je pense que vous pourrez choisir en toute connaissance de cause.
J’avais confiance en la qualité de nos jeux, ils pêchaient un peu au niveau des réactions des personnages. C’est pour cela que j’avais ensuite un entretien avec Inès Devereaux. Il nous fallait des figures, des personnalités, du caractère pour donner vie à nos jeux.
-- Écoutez Monsieur Adarock, j’ai encore un entretien ce matn, mais si vous le souhaitez, je peux vous laisser aux mains de Marie, pour qu’elle vous emmène à la salle de jeu et qu’elle vous équipe. Ensuite, je vous rejoins et vous emmène faire du ski. Qu’en pensez-vous ?
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